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Des mots à l'image
27 août 2008

eau miroir et troupeau

1_mongolie_chevaux_reflets

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Commentaires
F
Un carnet de voyage que j'aime particulièrement ..<br /> les chevaux ...j'adore! Si c'est pour découvrir ces paysages grandioses et sauvages, moi je veux bien avoir plein de bleus ...<br /> Tu sais, quand j'étais petite, pendant des années, j'ai demandé un cheval à Noël, un vrai !<br /> Marie tu te souviens, un jour j'avais pas trop la pêche, alors tu m'as dit je te donne l'adresse du blog d'une amie, tu verras elle est comme toi, elle adore les photos et les chats ...et en plus tu peux écrire ! je ne savais pas ce que c'était( un blog) je commence à découvrir ...il faut se laisser conduire, se fondre dans l'espace de liberté de celle qui l'a créé ... <br /> Grâce à toi, j'ai retrouvé le plaisir d'écrire et j'ai rencontré quelqu'un de bien.<br /> Merci pour tout cela<br /> bisous
D
La chevauchée dans la vallée aux chûtes, la rivière encaissée dans sa faille de pierres volcaniques qui griffent le sol de leurs aiguilles déchiquetées, la vallée immmense et jaune d'une herbe rase où les chevaux groupés sont taches de couleurs, le bruissement de l'eau qui tombe en cascade et les crinières au vent de ces fiers alezans....vertige d'une Mongolie qui captive et s'offre à nous dans sa sauvagerie éblouissante..merci Marie
M
Le cheval est roi en Mongolie.Il n'y a qu'à laisser errer son regard sur l'horizon pour apercevoir immanquablement, dans le Gobi Altaï, la vallée d'Orkhon ou les monts Tsambagarav ...à flanc de montagne, dans les pâturages d'altitude, au bord d'une rivière ou dans la steppe désertique ... des chevaux en liberté ... ou encore un cavalier au galop rassemblant quelques troupeaux ou chevauchant vers on ne sait quelle destination.<br /> <br /> le cheval est, à la fois,un outil de travail, un compagnon privilégié du nomade qui apprend, dès son plus jeune âge,l'art de la monte : la plus noble conquête de l'homme, comme on le qualifie chez nous, encore qu'ici, on peut se demander si ce n'est pas le cheval qui a conquis l'homme, tant celui-ci lui prodigue soins et attentions de tous les instants, lui voue un culte incontestable. A observer le corps à corps d'un cavalier et de sa monture au galop, on ne peut s'empêcher de penser au légendaire "centaure", mi-homme mi-cheval.<br /> <br /> Aussi, avec cette image d'Epinal qui me poursuivait dès que j'ai - il y a longtemps - commencé à rêver à la Mongolie - chevaux sauvages galopant, crinière au vent, dans des espaces infinis - l'idée de monter à cheval, une fois là-bas, s'imposait à moi comme une obsession : chevaucher au coeur de paysages étonnants et demesurés, sentir l'air vif me fouetter le visage, redécouvrir des sensations oubliées ... Quoiqu'il m'en coûte, il me fallait à tout prix donner de la consistance à mon rêve.<br /> <br /> Et alors ?<br /> <br /> Avant de sauter le pas, un examen préalable de la situation était indispensable , de même que que recueillir quelques informations sur le spécimen local pour ne pas ... mourir ( non ! ) mais quitter, par la suite, ce pays, complètement ... idiote ! j'ai donc, au prime abord, observé que le cheval mongol est plutôt petit de taille, de tempérament quelque peu nerveux, avec une robe et une crinière allant du gris clair au brun foncé, presque noir, en passant par des mélanges de blanc et de marron. A le voir au repos, on s'aperçoit qu'il dodeline souvent de la tête : allez savoir pourquoi ! et à quelles fins, les mongols le répertorient-ils, dans la classification animale, comme "museau chaud" et "pattes longues" ? pas de réponse à ces deux questions !<br /> <br /> Quant à mon rêve ... finalement, il s'est concrétisé sur une vingtaine de kilomètres ( trop long ou pas assez à mon goût, selon l'optique dans laquelle je me place ), dans la vallée de l'Orkhon, au coeur de l'Arkhangaï : cependant, à mon grand regret, point de monture couleur "alezan-pie" ( marron clair panaché de blanc, mon fantasme ! ) mais un brave petit cheval à la robe bais. Mais après tout, la couleur ne fait pas le cheval ...<br /> <br /> Un problème rédhibitoire malgré tout : mon fringant "pur-sang" ne comprenait pas, évidemment, le français et mes exhortations dans un mongol plus qu'approximatif ( "tiou"!), pourtant renouvelées à souhait, n'étaient pas toujours suivies d'effet pour lancer ma monture au galop ou tout au moins au trot.<br /> <br /> Mais quel plaisir - jusqu'à l'euphorie - de goûter à l'ivresse de se balader à cheval dans la belle vallée d'Orkhon jusqu'aux chutes du même nom, même si le rêve a un prix !<br /> La selle mongole, en bois et quelque peu sommaire, est, en effet, le pire instrument de torture qui existe pour la partie charnue de l'individu. Mon postérieur est, certes, sorti indemne de cette aventure. Il n'en a pas été de même des cuisses qui ont bénéficié, sur leur face interne, des plus magistraux hématomes que je n'ai jamais eu personnellement à connaître !<br /> <br /> Cependant, au final, un pur bonheur, des sensations inoubliables et toujours, au plus profond de moi, la nostalgie de ces espaces qui, vus du haut de ma monture, s'offraient à moi dans toute leur splendeur. C'est ce que l'on appelle prendre de la hauteur dans tous les sens du terme !
D
Merci à toi, c'est un vrai plaisir que de partager avec vous tous mes impressions de voyage..mes pas en Mongolie..c'était hier..mais, images et souvenirs dureront toujours.
M
je n'ai pas le temps de mettre des commentaires sur chacune de tes photos, mais je les trouve extraordinaires! Un vrai plaisir de les parcourir! Quel beau voyage tu as fait! Merci de nous le faire partager!<br /> Bonne soirée!
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