vent de sable
La brume voile le paysage. Un flou après la morsure du soleil de midi. L’alignement des roches dessine une ligne de fuite. Silhouette, tu t’en vas vers les pierres, bouleversant le sable vierge. Ecoute le vent qui souffle et fait chanter la dune.
Cette nuit, couchée dans mon creux de sable, j’ai fixé cette lumière lunaire qui électrise le paysage, impossible de dormir, la lune cache les étoiles filantes, je préfère ces nuits noires traversées de longs sillages oranges qui se perdent sur l’horizon. Un malaise, celui de l’étrangère profanant un lieu sacré. Devenir tout petit pour se faire accepter, le désert prend,,,, mais ne rend pas, les grains de sable griffent mon visage, s’enfouir pour ne plus rien sentir..Devenir le vent et partir avec lui au travers des canyons….