rêveuse dans le matin

J’ai dans les yeux des larmes

Du sel au coin de mes paupières

Une béance au fond de moi

Tu m’as rendue chiffon

Papier froissé balayé par le vent

Etincelle déchue d’un feu qui se consume

Tu as mélangé les morceaux

Et je tombe sans bruit

Dans le désert de mes catalepsies

Je n’étais pas une parenthèse

Peut être des hypothèses

Construites dans tes rêves

Les longs soirs balivernes

Où solitude rime avec incertitude

S’approprier le temps

Avancer dans les rafales du vent

Projeter très loin en pointillé sa vie

Dans les tourbilllons de la pluie

Comments

[oeilquipousse]

la vérité n'appartient à personne
la vérité est
sans jugement, ni pourquoi, ni comment
s'interroger sans cesse créé un retour sur soi sans fin

[Dane-Alivia]

sans pourquoi ni comment, le don de ne pas s'interroger, tu détiens sans doute la vérité..

[oeilquipousse]

on ne peut s'approprier le temps
le temps c'est du passé, lorsque tu vis l'instant, le temps n'est plus
les larmes qui perlent tes yeux sont issues d'envie, la béance en toi, de tourments
si tu tombes, regardes-toi tomber sans te retourner
poses-toi doucement sans jugement, sans pourquoi, ni comment